Cela a commencé sous
les meilleurs auspices puisqu’un soleil guilleret nous a salué dés ce début de
matinée où nous nous sommes retrouvés après un covoiturage bien organisé,
devant la tour de l’horloge à Issoire.
Nous avions encore les
flons-flons du départ de la course cycliste locale dans la tête lorsque la
charmante guide nous a fait un historique extérieur de la tour de l’horloge
avant de suivre la visite intérieure avec son actuelle exposition ayant pour
thème « Les Chemins ».
Outre les explications de la
guide, nous avons apprécié l’ascenseur bien intégré qui nous a permis de
visiter chaque étage de cette tour médiévale ; nous avons également admiré
les sculptures d’artistes étrangers avec parmi elles, une superbe
représentation en bois d’une statue de Saint Jacques de Compostelle.
Nous reprîmes ensuite nos
véhicules respectifs pour un trajet d’une vingtaine de kilomètres vers le
village du Vernet La Varennes. Garés en surplomb du village, prés de l’entrée
du château de Montfort nous nous sommes installés devant l’édifice qui en
cette matinée estivale resplendissait de sa forme massive éclairée de ses
vieilles pierres blondes : un vrai château de conte de fées.
Il était initialement prévu
que nous fassions un pique nique dans une des dépendances du château ;
mais avec ce beau temps, nous préférâmes la douceur de l’ombre imposante d’un
tilleul séculaire.
Ce fut un pique nique
pantagruélique car chacun avait apporté de quoi contenter plusieurs personnes
et tout le monde goûtant un peu de tout, nous fûmes vite rassasiés de bons
plats, de bons mots et de rires (encouragés par les rosés de Myrtille et d’Eric
ainsi que par le rouge de Sandy !)
Ce fut à ce moment qu’arriva
notre chère amie Anne-Marie accompagnée de son fils Cyril ; ils furent
chaleureusement accueillis par du vin et des gâteaux !
Malgré le désir de sieste
affiché par certains qui déjà s’étendaient dans l’herbe tendre, il était déjà
temps de nous rendre à la visite de la « Maison de L’Améthyste »
située dans l’arrière du château.
Nous trouvâmes là quelques
pièces sommairement aménagées pour l’installation d’un atelier de polissage
ainsi que pour l’espace de visite sur le thème de l’améthyste.
Mais le joyau de cette visite
ne fut pas l’améthyste elle-même mais bien son guide : Nicolas Léger. Ce
jeune homme au regard de saphir est intarissable sur les gemmes dont il
parle avec un réel enthousiasme communicatif. Sa passion est soutenue par
une connaissance impressionnante. Traduisant les phénomènes physiques
géologiques compliqués en termes simples pour notre meilleure compréhension, il
raconte l’histoire multimillénaire des cristaux sous les angles physique,
mythologique et historique. Le silence qu’impose son discours plein d’humour en
dit long sur sa capacité à capter l’attention de son public : nous étions
tous bouche bée devant son savoir et les questions fusaient de partout quand il
se taisait.
Cette approche passionnée de
l’améthyste nous mis en appétit devant l’atelier de polissage proposé. Ce fut
un groupe studieux et appliqué qui travailla sur des morceaux de
« fluorine » pour faire de ces cailloux grossiers de belles pierres
polies. Le travail demande patience et attention mais personne dans le groupe
inscrit pour cette activité ne manqua à ces exigences ; même la fougueuse
Sandy amena son travail jusqu’au bout sans se lasser.
Pendant ce temps le restant
du groupe s’était aventuré aux premier et second étages du château pour admirer
une exposition de peintures d’artistes régionaux. En redescendant dans le parc,
des regards avertis indiquaient aux « petits nouveaux »
l’endroit touffu d’arbres dans la montagne où se nichait la maison d’Alexandre
Vialatte. Les deux groupes se retrouvèrent dans le parc devant la Maison de
l’Améthyste pour un goûter qui n’avait rien à voir avec la nécessité mais tout
avec la gourmandise !
Sans qu’on s’en rende compte,
il était 18h30 passé. Comme le temps coule vite lorsqu’on est heureux en bonne
compagnie ! A très bientôt pour une autre sortie « bonheur »
comme sait si bien nous en concocter HandiLettante.
Frédérique M.
Frédérique M.